Entretien / Interview

Pr Pierre-Louis Druais, président du Collège de la médecine générale
La prise en charge du déclin cognitif par le médecin généraliste passe par la gestion de la complexité d'une patientèle vieillissante

  • La place des soins primaires et le rôle du médecin généraliste dans le repérage diagnostique et la prise en charge du déclin cognitif, voilà le sujet que ­Pierre-Louis Druais, président du Collège de la médecine générale, a bien voulu aborder dans cet entretien qui permet de mieux appréhender le contexte général dans lequel les médecins généralistes se trouvent confrontés à cette problématique et prennent une part active dans l'élaboration d'une stratégie nationale de diagnostic des troubles cognitifs détaillée page 10.

Le déclin cognitif constitue-t-il une question pertinente pour le médecin généraliste ? Pour Pierre-Louis Druais, la réponse est sans ambiguïté : dans la patientèle des médecins généralistes, surtout pour ceux qui sont installés depuis longtemps, la problématique du déclin cognitif serait abordée de manière directe ou indirecte dans approximativement 10 % des motifs de consultation. En effet, selon P.L. Druais, la patientèle d'un médecin généraliste vieillit avec lui, l'âge moyen des médecins généralistes en France étant aux alentours de 50 ans, avec de nombreux praticiens issus de la…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

M. Ceccaldi déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

P.L. Druais déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.