Cœur et diabète : faut-il revoir nos parcours de soins ?
- Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès et d'invalidité chez les personnes vivant avec un diabète de type 2 en France [1]. La Haute Autorité de santé (HAS) met à disposition des guides par pathologie reprenant les étapes du parcours de soins dans la spécialité concernée. Cette dissociation illustre le cloisonnement des 2 disciplines que sont la cardiologie et la diabétologie, ce qui constitue un frein pour une prise en charge globale et pluridisciplinaire. Malgré la patientèle commune et les transferts réguliers de patients entre les 2 spécialités, les parcours de soins, tels qu'ils ont été définis par les autorités, sont fondamentalement dissociés.
Liens d'interêts
S. Tournayre, R. Dion, C. Loire, E. Rentea et A. Sultan déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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Figure. Mode d’action des inhibiteurs du SGLT2 et analogues de GLP-1.

Nombre de patients inclus dans l’étude | Nombre réel estimé | |
---|---|---|
Personnes vivant avec un diabète en France | 659 | 3 276 400 |
Patients atteints de maladies cardiovasculaires en France parmi les personnes vivant avec un diabète | 220 | 1 120 528 |
Personnes vivant avec un diabète dans les 13 pays où a eu lieu l’étude CAPTURE* | 9 823 | 168 130 900 |
Patients atteints de maladies cardiovasculaires dans les 13 pays où a eu lieu l’étude CAPTURE* parmi les personnes vivant avec un diabète | 3 582 | 58 509 553 |
* France, Hongrie, Italie, République tchèque, Australie, Chine, Japon, Argentine, Brésil, Mexique, Israël, Turquie et Arabie saoudite.