Dossier

Participation de l’apéline au maintien de l’équilibre hydrique

L’histoire de l’apéline débute avec le clonage de l’ADN cyclique (ADNc) du récepteur APJ en 1993 à partir d’une banque génomique humaine par B.F. O’Dowd et al. Il s’agit d’une séquence qui code pour une protéine de 380 acides aminés identifiée comme un membre de la famille des récepteurs à 7 domaines transmembranaires couplés aux protéines G. Ce récepteur a été nommé protéine putative reliée au récepteur AT1 (APJ).


 La rétention d’eau dans le rein est un phénomène actif contrôlé par un neuropeptide, la vasopressine. En revanche, l’excrétion de l’eau a été longtemps considérée comme un phénomène passif, résultant du blocage de la libération de vasopressine. Ce concept a été récemment révisé car l’excrétion d’eau est Ã©galement contrôlée par un peptide aquarétique, l’apéline, présent dans la circulation sanguine et produit non seulement par différents tissus périphériques, mais aussi par les neurones hypothalamiques notamment ceux à vasopressine projetant à la…

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