Dossier

Prise en charge de ­l'hypertension artérielle chez le diabétique : objectifs et choix thérapeutiques

  • Traiter l'hypertension artérielle (HTA) chez le patient diabétique réduit le risque de survenue des AVC, de l'infarctus du myocarde mais aussi celui de la microangiopathie.
  • Diverses études récentes sont en faveur de seuils d'intervention oscillant pour la pression artérielle systolique (PAS) entre 130 et 140 mmHg et pour la pression diastolique entre 80 et 90 mmHg.
  • La recherche d'hypotension orthostatique prônée chez tout patient hypertendu est d'autant plus justifiée en présence d'un diabète.
  • Les mesures hygiénodiététiques sont incontournables et l'activité physique est recommandée après contrôle tensionnel car elles favorisent l'amélioration des PA.
  • Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) et les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine 2 (ARA2) doivent faire partie de l'arsenal thérapeutique de première intention en présence d'une microalbuminurie, pour réduire la vitesse de dégradation de la fonction rénale.
  • Une lutte contre l'inertie thérapeutique et la prise en compte de l'observance sont deux points clés de la prise en charge.

L'hypertension artérielle (HTA) est fréquente chez le patient diabétique avec une prévalence variable qui dépend des comorbidités, dont l'insuffisance rénale, et de la durée d'évolution du diabète. C'est un facteur de risque majeur d'événements cardiovasculaires, mais aussi de microangiopathie, tandis que sa prise en charge contribue à réduire leur survenue. Cependant, ces dernières années, contrairement aux progrès thérapeutiques observés en diabétologie, on constate une absence d'innovation en matière de médicaments antihypertenseurs, voire même le retrait de certaines associations d'hypertenseurs.…

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