Détection transcutanée du cancer du sein : une approche par odorologie canine
- Le corps humain émet des composés organiques volatils (COV) dont certains peuvent être modifiés par la présence d'une tumeur. Suivant l'hypothèse selon laquelle certains COV pourraient être utilisés comme biomarqueurs du cancer, l'Institut Curie a lancé le programme KDOG : une recherche visant à évaluer la capacité de chiens spécialement dressés à détecter la présence d'un cancer du sein à partir d'échantillons de sueur, sans aucun contact avec les personnes. Une étude clinique ainsi que des projets ancillaires sont en cours, notamment sur la signature olfactive du cancer du sein. Une détection des cancers par les odeurs ouvre de nombreuses perspectives dans le développement d'un prétest, avant l'imagerie.
Liens d'interêts
I. Fromantin, P. Bauër et C. Gilbert déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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Figure 1. Trajet rouge = flairage : l’air contourne les cornets nasaux pour aller directement sur la muqueuse olfactive, plus de volume et meilleur débit. Trajet bleu = respiration : passage par les cornets nasaux jusque dans le méat ventral pour rejoindre les poumons (d’après [9]).

Figure 2. Chiens en train de marquer un échantillon.

Figure 3. Exercice dans le cas où il y a un échantillon positif dans la ligne : le chien marque l’échantillon.

Figure 4. Exercice dans le cas où il n’y a pas d’échantillon positif dans la ligne : le chien ne marque pas d’échantillon et va s’assoir sur le “tapis négatif”.
