ADN tumoral circulant : généralités et intérêt comme biomarqueur en adjuvant
Parmi les nombreux éléments détectables dans le sang (biopsie liquide), l'ADN tumoral circulant (ADNtc) est devenu un biomarqueur majeur dans la prise en charge des cancers, et ce, à toutes les étapes : dépistage, diagnostic, surveillance et monitoring de la réponse aux traitements. Dans le futur, la détection ou non d'ADNtc après un traitement curatif pourrait guider l'indication et l'intensité des traitements adjuvants.
Liens d'interêts
N. Kiavue et L. Cabel déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
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Figure 1. Principales approches de détection de l’ADN tumoral circulant (ADNtc), entre l’approche basée sur la PCR et celle basée sur le séquencage type NGS (next-generation sequencing).

Figure 2. (A) Détection de l’ADN tumoral circulant (ADNtc) en adjuvant. (B) Survie sans rechute selon l’administration d’un traitement en adjuvant (“traité”) et la détection de l’ADNtc. Chez les patients ayant un mauvais pronostic (ADNtc+), un traitement adjuvant a une probabilité en théorie supérieure de démontrer un bénéfice par rapport à une population ADNtc– avec bon pronostic. (C) Survie sans rechute selon la détection ou non en postopératoire de l’ADNtc. La détection, synonyme de rechute micrométastatique en général, est associée à un très mauvais pronostic. L’absence de détection en postopératoire est associée à un bon pronostic, mais en raison de problèmes de détection illustrés en (D), certains patients présenteront une rechute. (D) Évolution de l’ADNtc selon la rémission, la rechute précoce ou tardive. Les patients présentant une rechute tardive sont souvent ADNtc– après un traitement curatif, et deviennent ADNtc+ au cours du suivi.
