Dossier

Chimiothérapie et hormonothérapie dans le cancer de la prostate métastatique hormonosensible

  • Jusqu'alors réservés aux cancers de la prostate métastatiques résistants à la castration, le docétaxel (une chimiothérapie) et l'abiratérone (une hormonothérapie de nouvelle génération) font maintenant partie du traitement standard du cancer de la prostate métastatique hormonosensible (CPMHS) chez des patients sélectionnés.
  • Le bénéfice de l'abiratérone a été démontré dans une population de patients dits à haut risque tumoral.
  • Le bénéfice du docétaxel a été démontré dans une population globale de patients atteints de CPMHS, mais semble bénéficier uniquement à ceux ayant un haut volume tumoral.
  • Les données de comparaison directe ou indirecte du docétaxel et de l'abiratérone ne permettent pas de favoriser l'une ou l'autre de ces molécules en termes d'efficacité.
  • Le taux d'effets indésirables est comparable entre les 2 traitements, avec des profils de toxicité et des schémas d'adminis­tration différents.

Le cancer de la prostate est le premier cancer en termes d'incidence et la troisième cause de mortalité par cancer chez l'homme. La mortalité spécifique au cancer de la prostate est liée à sa forme métastatique qui, selon les séries, concernerait jusqu'à 10 % des patients lors du diagnostic. Jusqu'en 2015, le traitement de première ligne du cancer de la prostate métastatique était la castration seule. Une fois la résistance à la castration acquise, 2 options thérapeutiques s'offrent au clinicien : soit une chimiothérapie par docétaxel, soit un traitement hormonal de nouvelle génération par abira­térone…

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Liens d'intérêt

N. Delanoy déclare avoir des liens d’intérêts avec Sanofi et Janssen (support financier).

A. Broyelle déclare avoir des liens d’intérêts avec Sanofi (support financier).

S. Oudard n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts.