Gestion de la toxicité des immunothérapies : le modèle de la RCP iTox
Les indications de traitement par immunothérapie (inhibiteurs de point de contrôle de la réponse immunitaire) ne cessent d'augmenter, ce qui expose un nombre conséquent de patients à des effets indésirables dits “immuno médiés” très variés. Ces derniers peuvent mettre en jeu le pronostic vital, notamment en cas de retard diagnostique ou thérapeutique. La construction d'un réseau de soins mettant en relation l'oncologue référent et les experts spécialistes d'organes est une aide précieuse dans le parcours de soins du patient. La création d'une RCP dédiée à la gestion de ces patients, d'une base de pharmacovigilance et d'un programme de recherche translationnelle couplé à un réseau d'experts nous a permis de progresser dans la compréhension des mécanismes de ces effets indésirables et leur prise en charge.
Liens d'interêts
A. Laparra-Ramakichenin déclare avoir des liens d’intérêts avec MSD, GSK, BMS (participante à des séminaires/formation en tant qu’oratrice sur la thématique des effets indésirables immunomédiés).
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Figure 1. Mécanisme d’action des anti-PD-1 et anti-PD-L1. La cellule tumorale est capable de maintenir les lymphocytes T dans un état d’anergie en exprimant le ligand PD-L1 afin d’échapper à la réponse immunitaire. Les traitements ciblant le récepteur PD-1 ou son ligand PD-L1 empêchent le récepteur PD-1 d’inhiber le lymphocyte T. L’intégration des différents cosignaux activateurs et inhibiteurs va ainsi être en faveur d’une activation du lymphocyte T qui va libérer des cytokines pro-inflammatoires, proliférer et entraîner la lyse de la cellule tumorale.

Figure 2. Intrication des différents programmes cliniques et translationnels.

Figure 3. Exemple de parcours de soins centré sur le patient.
