Dossier

Tolérance et adaptation de dose dans le cancer du rein chez la personne âgée

Le panorama des thérapeutiques dans le cancer du rein avancé ou métastatique a été bouleversé ces dernières années avec, après les inhibiteurs de tyrosine kinase en 2006, l'arrivée des immunothérapies et des combinaisons. Cependant, la population âgée, bien que largement prépondérante parmi les patients que nous prenons en charge, est sous-représentée dans les essais thérapeutiques. Pourtant, les patients âgés semblent bénéficier des nouvelles thérapeutiques avec un bénéfice absolu équivalent à celui des patients jeunes, mais avec des toxicités plus fréquentes et de grade plus élevé. Cela nécessite de bien évaluer le terrain gériatrique, la dose à instaurer et des adaptations de dose rapides, voire d'interrompre le traitement pour ne pas altérer la qualité de vie.


À partir de 2006, le principal traitement du cancer du rein localement avancé ou ­métastatique a été basé sur les antiangiogéniques en monothérapie, représentés initialement par le sunitinib. Depuis quelques années, le panorama des thérapeutiques s'est vu complètement transformé. Avec d'abord l'avènement de l'immunothérapie en monothérapie (nivolumab) puis en association (nivolumab + ipilimumab [1]) et, plus récemment, les associations d'antiangiogéniques et d'immunothérapies (axitinib + pembrolizumab [2] ; cabozantinib + nivolumab [3], etc.).Le cancer du rein touche 2 fois plus les hommes que…

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C. Sajous, D. Maillet, S. Tartas, C. Falandry déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.