Toxicités des immunothérapies en endocrinologie
Au cours de ces dernières années, la prise en charge des cancers a été révolutionnée par l'utilisation de nouveaux traitements comme l'immunothérapie. Ces traitements efficaces exposent à un nouveau de type d'effets indésirables, parmi lesquels s'inscrivent les toxicités endocriniennes. Il est important de les connaître pour informer les patients de ces risques potentiels, mais aussi d'en reconnaître les symptômes, afin de proposer une prise en charge adaptée, notamment grâce à une étroite coopération entre oncologues et endocrinologues. À cet effet, la Société française d'endocrinologie a élaboré des recommandations fin 2018, notamment parce qu'un traitement par de fortes doses de glucocorticoïdes n'est pas indiqué et qu'il n'est pas nécessaire d'arrêter l'immunothérapie.
Liens d'interêts
E. Kuhn déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
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Avant le début de l’immunothérapie |
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Glycémie à jeun (si anti-PD-1/PD-L1), natrémie |
TSH, T4L |
Cortisol à 8 h (si absence de prise de corticoïdes) ± ACTH |
LH, FSH, testostérone chez l’homme ; LH, FSH, estradiol chez la femme ayant des cycles irréguliers, FSH chez la femme ménopausée |
Début de l’immunothérapie |
Évaluation systématique pendant l’immunothérapie |
À chaque cure pendant 6 mois, toutes les 2 cures pendant les 6 mois suivants, puis si signes cliniques évocateurs : |
- glycémie à jeun (si anti-PD-1/PD-L1), natrémie |
- TSH, T4L |
- cortisol à 8 h (si absence de prise de corticoïdes) ± ACTH |
- LH, FSH, testostérone chez l’homme |