Dossier

Toxicités des immunothérapies en endocrinologie

Au cours de ces dernières années, la prise en charge des cancers a été révolutionnée par l'utilisation de nouveaux traitements comme l'immunothérapie. Ces traitements efficaces exposent à un nouveau de type d'effets indésirables, parmi lesquels s'inscrivent les toxicités endocriniennes. Il est important de les connaître pour informer les patients de ces risques potentiels, mais aussi d'en reconnaître les symptômes, afin de proposer une prise en charge adaptée, notamment grâce à une étroite coopération entre oncologues et endocrinologues. À cet effet, la Société française d'endocrinologie a élaboré des recommandations fin 2018, notamment parce qu'un traitement par de fortes doses de glucocorticoïdes n'est pas indiqué et qu'il n'est pas nécessaire d'arrêter l'immunothérapie. 


La prise en charge des cancers a été révolutionnée par le développement de nouvelles approches thérapeutiques telles que l'immunothérapie. Les indications de ces traitements se sont considérablement élargies, avec des résultats très encourageants. Cependant, ces thérapies exposent à des effets indésirables, notamment endocriniens. Les dysfonctions thyroïdiennes sont les toxicités endocriniennes les plus fréquentes (en particulier avec les molécules anti-PD-1/PD-L1), suivies des hypophysites (avec les anti-CTLA-4). La combinaison de ces 2 types de molécules expose à un risque encore plus élevé…

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Liens d'intérêt

E. Kuhn déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.