2020 perturbée par un vilain virus restera à jamais une année exceptionnelle gravée dans nos mémoires. 

Exceptionnelle par rapport à la floraison d’articles et de communications sur les avancées thérapeutiques dans la prise en charge des cancers bronchiques non à petites cellules et à petites cellules porteurs d’espoir.

Exceptionnelle par rapport à la conversion rapide des congrès nationaux et internationaux en format digital permettant de maintenir l’accès à tous, malgré la distance, à la connaissance et à l’innovation en cancérologie thoracique.

Exceptionnelle par rapport à la pandémie virale qui a brutalement paralysé le monde entier (et continue de le faire) nous ramenant à notre condition d’être “fragile et vulnérable” et a modifié nos modes de vie autant que les rapports humains.

Exceptionnelle par rapport à l’impact négatif sur le diagnostic et la prise en charge de nos patients dont la pleine mesure n’est pas encore connue mais bien réelle et, à n’en pas douter, majeure.

Exceptionnelle par rapport à l’adaptabilité dont les uns et les autres ont dû faire preuve dans l’urgence pour permettre une continuité des soins pour nos patients avec un virage numérique après le virage ambulatoire pris il y a quelques années déjà.

Ce virus est malin…

“Le virus (coronavirus) nous rappelle à notre humanité et à notre condition d’êtres profondément sociaux, inséparables les uns des autres” Edgar Morin

Maintenant entrons de plain-pied sans retenue et avec avidité en 2021 avec l’espoir raisonnable d’un futur meilleur pour nos patients et pour nous tous, le fol espoir de nous retrouver plus proches et plus déterminés à lutter contre l’adversité, l’indicible espoir dans le succès des vaccins contre le SARS-CoV-2 pour prolonger les vies et lutter contre la Covid-19.

Après une année 2020 perturbée par un vilain virus qui restera dans nos mémoires à tous, osons “2021, année de la renaissance”, avec l’espoir d’un retour des grands congrès présentiels en 2022 ?