Des condylomes qui n'en sont pas
Une femme de 45 ans d'origine africaine est adressée pour des lésions vulvaires évoluant depuis 2 mois, susceptibles d'être des condylomes.
On note dans ses antécédents une transplantation rénale pour néphroangiosclérose d'origine hypertensive, une conisation en 2013 pour néoplasie intra-épithéliale cervicale de haut grade bien suivie par son gynécologue. Elle reçoit de l'amlodipine et un bêtabloquant en traitement antihypertenseur, et un traitement immunosuppresseur à base de ciclosporine et de mycophénolate mofétil dans les suites de sa transplantation.
Les lésions touchent les grandes lèvres, le pubis et les racines des cuisses. Le versant muqueux est épargné (figure) . Elle n'a pas d'autres lésions sur le corps. Ces lésions sont constituées de papules d'environ 1 millimètre, quelquefois ombiliquées, bien délimitées, en dôme. Elles se retirent facilement à la curette.
Références
1. Chen X, Anstey AV, Bugert JJ. Molluscum contagiosum virus infection. Lancet Infect Dis 2013;13(10):877-88.
Liens d'interêts
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
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