Les diagnostics différentiels des syndromes des taches blanches
- De nombreuses pathologies choriorétiniennes peuvent prendre l'aspect d'un syndrome des taches blanches. Le syndrome des taches blanches évanescentes (MEWDS) ou le syndrome d'élargissement de la tache aveugle (AIBSE) peuvent être pris initialement pour une névrite optique.
Mais c'est aussi le cas de nombreuses pathologies non choriorétiniennes qui peuvent mimer les syndromes des taches blanches.
Nous allons montrer l'importance de l'imagerie multimodale, du suivi des patients et du bilan étiologique dans les cas difficiles ou atypiques à travers des cas cliniques.
Liens d'interêts
C. Scemama Timsit et M. Mauget-Faÿsse déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
Autres articles sur « Ophtalmologie »
Envoyer à un confrère
Merci de saisir l’e-mail de votre confrère :
Figure 1. Le cliché en autofluorescence montre une hyperautofluorescence des dépôts avec un aspect de dystrophie réticulée symétrique aux 2 yeux.

Figure 2. L’angiographie à la fluorescéine montre une imprégnation des lésions sans diffusion sur les temps moyens.

Figure 3. L’OCT B-scan de l’œil droit (a) révèle une altération de la zone ellipsoïde (flèche bleue) et une hyperréflectivité de la plexiforme externe (flèche rouge). L’OCT B-scan de l’œil gauche (b) montre quelques altérations en rapport avec une dystrophie réticulée (flèche jaune).

Figure 4. L’angiographie au vert d’indocyanine de l’œil droit aux temps précoces (a), moyens (b) et tardifs (c) montre de nombreuses taches hypofluorescentes confluentes au centre, avec un aspect serpigineux et des lésions multifocales mieux visibles aux temps moyens de la séquence.

Figure 5. L’OCT B-scan (a) montre une amélioration de la zone ellipsoïde après 3 mois de traitement. L’angiographie au vert d’indocyanine (b) met en évidence une diminution des taches hypofluorescentes.

Figure 6. Le cliché en autofluorescence (a) montre des plages hyperautofluorescentes aux 2 yeux. L’OCT B-scan (b) met en évidence une importante disruption de l’ellipsoïde aux 2 yeux.

Figure 7. Un mois après le traitement, le cliché en autofluorescence (a) montre une diminution des taches aux 2 yeux et une restauration de la zone ellipsoïde sur l’OCT (b).

Figure 8. Les clichés couleur (a) montrent la présence de taches blanc jaunâtre confluentes et bilatérales plus marquées sur l’œil droit. Les taches sont hyperautofluorescentes en autofluorescence, avec un aspect granulaire (b).

Figure 9. L’OCT-SD de l’œil droit (a) montre un aspect de dépôts hyperréflectifs sous l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR), celle de l’œil gauche (b) révèle la présence de petits dépôts sous l’EPR et une disruption de la zone ellipsoïde.

Figure 10. Les rétinographies des 2 yeux montrent une diminution des taches après le traitement ainsi que des dépôts sur l’OCT-SD.

Figure 11. Les rétinographies de l’œil droit mettent en évidence une augmentation importante des taches 1 semaine après l’arrêt des corticoïdes oraux.
