Dossier

La DMLA : une rétinopathie inflammatoire

  • La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) affecte 2 millions de personnes en France et constitue la principale cause de cécité irréversible. S'il existe des traitements pour la forme exsudative de la maladie, il n'en existe aucun pour la forme atrophique. Des études précliniques ont mis en évidence, dans cette forme, une accumulation de cellules inflammatoires dans l'espace sous-rétinien.

Présence de signes inflammatoires dans la DMLALes neurones de la rétine, comme ceux du cerveau, ont un très faible potentiel de régénération [1]. Le recrutement des leucocytes dans ces tissus est régulé de manière particulièrement restrictive, afin de minimiser les dégâts collatéraux de leur activité sur ces neurones. Cependant, dans certaines situations pathologiques, comme les ischémies rétiniennes (à la suite du diabète ou d'une occlusion veineuse, par exemple) ou des stress tissulaires (lors de la DMLA), ce privilège immun est modifié. La rétine fait alors appel aux leucocytes pour participer…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

T. Mathis déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.