La DMLA : une rétinopathie inflammatoire
- La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) affecte 2 millions de personnes en France et constitue la principale cause de cécité irréversible. S'il existe des traitements pour la forme exsudative de la maladie, il n'en existe aucun pour la forme atrophique. Des études précliniques ont mis en évidence, dans cette forme, une accumulation de cellules inflammatoires dans l'espace sous-rétinien.
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T. Mathis déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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Figure 1. Immunofluorescence sur coupe de rétine humaine. DAPI en bleu, CD18 en vert, ULEX en rouge. a. Patient témoin sain. Les couches cellulaires rétiniennes sont bien organisées et les noyaux cellulaires (DAPI) sont à leur place physiologique, il n’y a pas de monocytes (CD18+) visibles dans l’espace sous-rétinien. b. Patient atteint d’une DMLA atrophique. Les couches rétiniennes sont désorganisées, de nombreux monocytes sont visibles (en vert), majoritairement dans l’espace sous-rétinien. Aucun néovaisseau choroïdien (ULEX) n’est visible dans cet espace, confirmant le caractère atrophique de la DMLA.
EPR : épithélium pigmentaire rétinien ; PR : photorécepteurs.

Figure 2. Illustration d’une coculture entre des cellules d’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) et de monocytes (Mos). a. Coculture “contact”. b. Coculture “non contact”.

Figure 3. Examen en microscopie d’une coculture d’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) et de monocytes. a. Microscopie ×15 : les cellules d’EPR sont pigmentées, les monocytes sont plus petits et très ronds (flèches). b. Microscopie à fluorescence correspondante. Noyaux EPR en bleu (marquage nucléaire par OTX2), monocytes en vert (CellTrace™ CFSE). Les monocytes sont mieux vus grâce au marquage fluorescent vert.

Figure 4. Marquage des cellules immunitaires (phagocytes mononucléés) dans l’espace sous-rétinien après 4 jours d’illumination. a. Souche de souris normale (wild type). b. Souche de souris pro-inflammatoire (CXCR3-/-). Il faut noter le recrutement plus important de cellules immunitaires dans l’espace sous-rétinien chez les souris pro-inflammatoires.
