Histoire/Événement

Dominique-Jean Larrey: la chirurgie au temps des guerres napoléoniennes

Depuis Arcole jusqu'à la morne plaine, du sable de l'Égypte millénaire à “la neige (...) de sang baignée” d'Eylau, et, “après la plaine blanche une autre plaine blanche” [1] “Buonaparte a fait périr dans les onze années de son règne plus (que) le nombre de ceux que (les) guerres civiles ont enlevés pendant trois siècles” [2].

Parmi les médecins qui accompagnèrent le Premier consul bientôt empereur sur ces champs de bataille (Percy, Dufriche-Desgenettes), Dominique-Jean Larrey (1766-1842) mérite une mention particulière. Né en 1766 (le 8 juillet), à Beaudéan dans les Hautes-Pyrénées, il se forme à la chirurgie auprès de son oncle Alexis, lui-même chirurgien, auquel il est confié lorsque son père décède (1779). Il rejoint 8 ans plus tard Paris pour y poursuivre ses études de médecine et de chirurgie, puis Brest pour un poste de chirurgien-major de la Marine royale. Réalisant cependant que la vie maritime ne lui convient pas, il retourne à Paris reprendre ses études. ( ... )


 

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