Intérêt de l'OCT dans le bilan des taches blanches du fond d'œil
- L'examen OCT a plusieurs intérêts dans l'évaluation des syndromes des taches blanches. C'est le meilleur examen anatomique de la rétine à notre disposition. Dans les pathologies entrant dans le groupe des taches blanches du fond d'œil, il objective dans tous les cas des lésions localisées dans la rétine externe.
- Il s'agit d'un examen non invasif, qui peut être répété sans crainte. Il peut donc jouer un rôle majeur dans le suivi de ces pathologies.
- Dans cet article, nous présenterons les spécificités de la rétine externe en imagerie OCT, puis nous décrirons les caractéristiques de l'imagerie OCT lors du suivi.
Liens d'interêts
F. Fajnkuchen déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
Mots-clés
Autres articles sur « Ophtalmologie »
Envoyer à un confrère
Merci de saisir l’e-mail de votre confrère :
Figure 1. Syndrome des multiples taches blanches évanescentes. OCT-scan horizontal passant par la fovéa, initial (a), après 2 semaines (b) et après 2 mois (c). On observe une normalisation progressive du profil de la rétine externe avec restitution ad integrum constatée sur l’examen à 8 semaines.

Figure 2. Épithéliopathie en plaques, œil droit. Cliché couleur et OCT. Coupe OCT passant au niveau d’une plaque : irrégularités et interruptions focales de l’épithélium pigmentaire rétinien, de la zone d’interdigitation, de la zone ellipsoïde, de la membrane limitante externe avec hyperréflectivité sus-jacente de la nucléaire externe s’étendant jusqu’au niveau de la plexiforme externe.

Figure 3. Choroïdite serpigineuse. L’OCT montre une zone floue hyperréflective en regard des lésions actives dans les couches externes de la rétine (flèche rouge), une augmentation de l’épaisseur de la choroïde (flèche jaune), des zones d’interruption de la rétine externe (flèche noire) et de multiples lésions hyperréflectives au contact de l’épithélium pigmentaire (flèche blanche).

Figure 4. Choroïdite multifocale. Coupe OCT passant successivement à travers une lésion inflammatoire (a) et un néovaisseau choroïdien (b). Seules les lésions inflammatoires présentent une augmentation de la transmission de la lumière choroïdienne à travers toute la surface de l’infiltrat, augmentation qui n’est que partielle au niveau de la néovascularisation.
