Dossier

Nouveautés dans l'œil sec

  • L'œil sec a vécu depuis les 20 dernières années un véritable chamboulement aussi d'un point de vue de sa définition, de sa pathogénie, de son diagnostic et de sa prise en charge. Ainsi, les recommandations du Dry Eye Workshop (DEWS) I, puis du II [1, 2] en font autre chose qu'un simple manque de larmes dont le traitement se résume à l'instillation de collyre. Si la démarche diagnostique est bien codifiée depuis le DEWS II, les données sur la physiopathologie et la prise en charge thérapeutique ne cessent d'évoluer de façon souvent liée.

Du nouveau dans les mécanismes de l'œil sec ?La pathogénie exacte de la sécheresse oculaire n'est pas encore complètement élucidée, mais la réponse inflammatoire de la surface de l'œil apparaît comme étant au centre du mécanisme. Le DEWS II [3] considère le déséquilibre de l'homéostasie du film lacrymal comme la ­principale caractéristique de la sécheresse oculaire et qu'il en est le cœur de la physiopathologie, qu'il s'agisse d'un type de déficience lacrymale à base d'eau ou d'une évaporation excessive. Ce processus est causé, entre autres, par l'augmentation des Th17 et d'autres chimiokines,…

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Liens d'intérêt

B. Mortemousque déclare avoir des liens d’intérêts avec Alcon, Allergan, Bausch & Lomb, Essilor, Hoya, Théa Pharma, Sanofi et Santen (consultant).