Dossier

Activité physique et prise en charge de l'obésité

L'activité physique fait partie intégrante du traitement de l'obésité et participe à la prévention cardiovasculaire. Les effets de l'entraînement (endurance, résistance, combinaison des 2, ou encore entraînement intermittent à intensité élevée) sont modestes sur la perte de poids ou de masse grasse (quelques kilos perdus supplémentaires seulement par rapport à l'absence d'entraînement). Cependant, l'entraînement en endurance ou intermittent permet une perte d'adiposité viscérale, une augmentation de la puissance aérobie (VO2max), une baisse de la pression artérielle et une amélioration de l'homéostasie glucidique ; l'entraînement en résistance permet une préservation de la masse maigre et une augmentation de la force musculaire. La prescription d'activité physique vise un objectif fixé individuellement.


Le conseil en activité physique et/ou la prescription d'un programme d'entraînement font partie intégrante de la prise en charge de l'obésité, dans le cadre d'une approche holistique associant des conseils alimentaires, un accompagnement psychologique, la prescription éventuelle de médicaments anti-obésité et, dans certaines situations d'obésité sévère, la réalisation d'une chirurgie bariatrique [1, 2]. En effet, les patients en situation d'obésité ont le plus souvent un niveau d'activité physique habituelle et une capacité physique diminuées par rapport aux personnes de poids normal. Cela concerne…

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Liens d'intérêt

J.M. Oppert, A. Bellicha et C. Ciangura déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.