Mise au point

Cardiomyopathies rythmiques

  • Toute tachycardie suffisamment prolongée peut engendrer une cardiomyopathie “rythmique” sur un cœur sain.
  • Cette cardiomyopathie est en règle régressive, après retour stable en rythme sinusal.
  • Une part non négligeable de dysfonction VG est liée à une cardiomyopathie rythmique en cas de fibrillation atriale et d'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection altérée.
  • En cas de doute, un traitement d'épreuve par anti-arythmiques (amiodarone) est licite pour juger de la régression des anomalies avant d'envisager une ablation.

Sauf en cas de survenue sur cœur parfaitement sain, les arythmies, soutenues ou non, sont en règle générale la conséquence d'anomalies structurelles – fibrose, nécrose, calcifications, lipodystrophie, désorganisation de l'organisation et alignement des cardiomyocytes – liées à une pathologie myocardique génétique ou acquise. Ceci survient car ces anomalies structurelles induisent des conséquences électrophysiologiques cellulaires et tissulaires diverses, comme une hétérogénéité de conduction, une surcharge calcique et des post-­dépolarisations ou une hypopolarisation cellulaire avec automatisme…

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Liens d'intérêt

P. Maury, A. Rollin, M. Beneyto, N. Marimpouy, F. Mandel, G. Domain, D. Foltran, P. Mondoly et H. Delasnerie déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.