Éditorial

Faut-il prescrire les inhibiteurs du cotransporteur sodium glucose (SGLTi) en première intention dans l'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection réduite ?


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La publication en 2019 et 2020 de 2 grands essais cliniques utilisant un inhibiteur du cotransporteur de type 2 sodium glucose (SGLT2i) dans le traitement de l'insuffisance cardiaque à fraction d'éjection réduite constitue une avancée majeure dans la prise en charge de cette pathologie, du fait du bénéfice conféré par la nouvelle classe par rapport au traitement conventionnel.

À première vue, la question de l'utilisation en première ligne de traitement de cette classe peut paraître saugrenue. En effet, les 2 études conduites avec les SGLT2i, DAPA-HF (dapagliflozine) et EMPEROR-Reduced (empagliflozine) ont inclus des patients ambulatoires porteurs d'une insuffisance cardiaque (IC) à fraction d'éjection réduite connue sur un traitement de fond optimal selon les recommandations actuelles, c'est-à-dire un traitement comportant un inhibiteur de l'enzyme de conversion, un sartan ou le sacubitril-valsartan, un bêtabloquant et, dans plus de 70 % des cas, un antagoniste des récepteurs minéralocorticoïdes. ( ... )


 


Liens d'intérêt

M. Komajda déclare avoir des liens d’intérêts comme orateur, consultant ou membre de comités d’essais cliniques avec Novartis, AstraZeneca, Servier, Torrent, Sanofi, Boehringer Ingelheim, Amgen, Lilly, Bayer.