Prise en charge percutanée des dégénérescences de bioprothèses mitrales et aortiques
- Les procédures valve-in-valve ou valve-in-ring consistent en l'implantation d'une valve percutanée à l'intérieur d'une prothèse ou d'un anneau chirurgical.
- Elles sont indiquées actuellement pour le traitement des prothèses mitrales et aortiques dégénérées chez les patients à haut risque chirurgical.
- Ces procédures sont complexes et peuvent être associées à des complications.
- Néanmoins, le taux de complications diminue rapidement avec l'expérience des opérateurs. En fait, ces complications peuvent être en grande partie évitées par une sélection optimale.
- Les résultats disponibles aujourd'hui proviennent de registres multicentriques observationnels et sont très prometteurs. Mais des questions comme la durabilité des prothèses restent ouvertes.
Le développement de la technique d'implantation de valves aortiques percutanées (TAVI) a révolutionné le traitement des valvulopathies aortiques et, en particulier, de la sténose aortique. Elle est actuellement utilisée en routine chez les patients à haut risque chirurgical, et des résultats prometteurs ont été rapportés chez les patients à risque intermédiaire. Bien que cette thérapie ait été développée pour la sténose aortique native, son utilisation s'est élargie vers le traitement de valves biologiques défaillantes, dénommées procédures “valve-in-valve” (VIV). Ces procédures, qui consistent en l'implantation d'une valve percutanée à l'intérieur d'une prothèse chirurgicale, ont été réalisées pour la première fois en 2007. Approuvées par la Communauté européenne et par la Food and Drug Administration en 2011 et 2015, respectivement, elles ont été rapidement adoptées pour le traitement des valves biologiques défaillantes, initialement en position aortique, puis mitrale. Dans cette revue, nous présentons les techniques d'implantation VIV aortique et mitrale, leurs défis techniques et leurs principaux résultats.
Liens d'interêts
M. Urena déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
D. Messika-Zeitoun déclare avoir des liens d’intérêts avec Abbott, Edwards Lifesciences et Valtech.
D. Himbert déclare avoir des liens d’intérêts avec Edwards Lifesciences et Medtronic.
É. Brochet et A. Vahanian n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.
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