Transplantation cardiaque ou assistance circulatoire en cas de cardiomyopathie post-chimiothérapique : un vrai choix thérapeutique
L'évolution des traitements anticancéreux et l'augmentation de la survie des patients soulignent l'importance de la prise en charge des effets indésirables cardiologiques. Les chimiothérapies, en particulier les anthracyclines, ont une toxicité cardiaque, associée au développement de la cardiomyopathie et de l'insuffisance cardiaque. L'utilisation d'agents cardioprotecteurs, le diagnostic précoce et le traitement de l'insuffisance cardiaque font partie de la stratégie préventive.
L'assistance circulatoire est un traitement en attente de la transplantation cardiaque ou de longue durée pour les patients non éligibles à la transplantation. La survie des patients implantés d'une assistance circulatoire pour cardiomyopathie post-chimiothérapique est similaire à celle de la population implantée pour d'autres cardiopathies. La transplantation cardiaque est le traitement de référence pour les patients en insuffisance cardiaque terminale et elle est associée pour les patients porteurs d'une cardiomyopathie post-chimiothérapique à un risque potentiel de récidive cancéreuse.Mots-clés
Liens d'interêts
S. Varnous déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
G. Coutance, S. Ouldammar et L. Nguyen n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.
Autres articles sur « Chirurgie cardiaque »
Envoyer à un confrère
Merci de saisir l’e-mail de votre confrère :
Figure 1. Physiopathologie de la toxicité cardiaque des différentes chimiothérapies avec le mode d’action des thérapies préventives.

Figure 2. Courbe de survie : comparaison des patients transplantés pour cardiomyopathie post-chimiothérapique (CCMP) avec les patients transplantés cardiaques pour cardiomyopathie dilatée non ischémique (NICMP) [12].

Figure 3. Nombre d’implantations d’assistance ventriculaire droite en complément d’une assistance monoventriculaire gauche chez les patients porteurs d’une cardiomyopathie post-chimiothérapique (CCMP), d’une cardiopathie dilatée non ischémique (NICMP) et d’une cardiopathie ischémique (ICMP).
