L’enjeu osseux dans la prise en charge des rhumatismes inflammatoires.
Avoir une polyarthrite rhumatoïde (PR) multiplie par 2 le risque d’ostéoporose, et la fréquence de la plupart des fractures est augmentée. Il faut notamment insister sur la fréquence des fractures vertébrales, qui s’ajoutent aux discopathies érosives et à l’aggravation des courbures, pour faire du rachis une des causes essentielles du handicap des malades vieillissants. Curieusement, il n’y a pas de preuve de l’augmentation de l’incidence des fractures du poignet dans cette maladie au cours de laquelle la carpite est fréquente. L’hypothèse avancée est que la localisation de la fracture dépend des conditions de la chute, qui est elle-même dépendante de la vitesse de la marche. Les sujets ayant un handicap marchent plus lentement et s’affaissent sur le côté, ils sont donc plus exposés à des fractures du fémur qu’à des fractures du poignet.
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