Dossier

Gestion du deuxième stade du travail : quelles nouveautés en 2018 ?

  • Les données publiées ne permettent pas de définir une durée maximale à dilatation complète avant de commencer les efforts expulsifs. Devant un rythme cardiaque fœtal rassurant et une présentation fœtale ne progressant pas rapidement, attendre 3 heures à dilatation complète semble raisonnable.
  • Au-delà de 3 heures de 2e stade, le risque maternel, en particulier d'hémorragie du post-partum, augmente mais les interventions visant à diminuer la durée du travail (oxytocine, accouchement instrumental, épisiotomie) sont également à risque de complications maternelles.
  • Le “dogme français” des 30 mn d'efforts expulsifs maximum est maintenant révolu. Lorsque l'état fœtal et maternel est rassurant, il n'y a pas de raison de limiter arbitrairement la durée des efforts expulsifs.

Le 2e stade du travail débute à dilatation complète. Il est divisé en 2 parties : la phase passive au cours de laquelle la présentation fœtale descend, sous l'effet des contractions utérines, dans la filière maternelle, et la phase active qui correspond aux efforts expulsifs. En France, il est habituel, si le rythme cardiaque fœtal (RCF) est rassurant, ­d'attendre que le fœtus s'engage partie basse ou partie moyenne avant de commencer les efforts expulsifs. Les efforts de poussée sont ensuite intenses, visant à un accouchement le plus rapidement possible. Mais la gestion du 2e stade du travail…

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C. Le Ray déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.