Dossier

Prise en charge de l'infertilité dans le SOPK

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est l'endocrinopathie la plus fréquente de la femme jeune en âge de procréer et constitue la principale cause d'anovulation et d'infertilité. C'est une pathologie complexe dont la prise en charge est mal codifiée. L'objectif de cet article est de rappeler les principes de prise en charge thérapeutique de l'infertilité chez les femmes atteintes de SOPK. La mise en place première de règles hygiénodiététiques chez ces patientes est fondamentale. L'association à des traitements médicamenteux par metformine ou myo-inositol favoriserait l'ovulation et la qualité ovocytaire, ce qui contribuerait ainsi à l'augmentation des taux de grossesse. En cas d'échec, l'induction de l'ovulation par citrate de clomifène ou gonadotrophines pourra être proposée aux patientes. En l'absence de grossesse ou s'il existe des facteurs d'infertilité associés, le recours à la stimulation ovarienne en fécondation in vitro (FIV) devra être combiné à la prévention du syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO), qui constitue le principal risque de ce traitement.


Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une pathologie complexe incluant une composante reproductive, métabolique et psycho­logique. La prise en charge et le dia­gnostic du SOPK sont mal codifiés, ce qui entraîne des retards diagnostiques et une insatisfaction des patientes [1].Le SOPK touche 6 à 21 % des femmes en âge de procréer ; il représente ainsi l'endocrinopathie la plus fréquente de la femme [2]. Une étude australienne menée en 2018 a mis en évidence l'importance de disposer d'une information adaptée sur les possibilités de procréation à apporter aux femmes atteintes de SOPK car,…

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Liens d'intérêt

C. Gourbesville et Y. Reznik déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.