Dossier

Session GEMVI

  • Les bouffées de chaleurs atypiques nécessitent la recherche d'une pathologie sous-jacente après avoir éliminé une cause iatrogène.
  • L'hypothyroïdie infraclinique est fréquente chez les femmes ménopausées, un dosage de TSH est donc justifié.
  • Le SAOS entraîne des répercussions CV. Il reste insuffisamment recherché chez les patientes ménopausées.
  • Il existe 3 facteurs de risque fracturaire en début de ménopause : un antécédent de fracture, une DMO basse, des marqueurs élevés de résorption osseuse. La principale prévention de la fracture ostéoporotique repose sur la prévention de la perte osseuse en début de ménopause.
  • Concernant le risque de cancer du sein, la balance bénéfice/risque doit être discutée avec la patiente, en fonction des antécédents familiaux notamment.
  • Un antécédent d'endométriose ne contre-indique pas la prise d'un THM.

La session du GEMVI s'est tenue dans la matinée du vendredi 7 décembre 2018. Les sujets abordés ont concerné plusieurs problématiques rencontrées plus ou moins fréquemment en pratique courante. Le praticien doit en effet être à même de dépister un certain nombre de pathologies, dont certaines sont sous-estimées dans la population des femmes ménopausées, et d'autres difficiles à ­diagnostiquer, car partageant des symptômes communs avec le syndrome climatérique.Bouffées de chaleur atypiquesLes bouffées de chaleur font partie du panel de ­symptômes caractérisant le syndrome climatérique de la femme…

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Liens d'intérêt

E. Sabbagh déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.