Dossier

Session infertilité : que ­faut-il retenir ?

  • Il existe de nombreux protocoles de soutien de la phase lutéale mais aucune différence significative d'efficacité ou de sécurité n'est retrouvée lorsqu'ils sont comparés. Une meilleure tolérance de la voie orale par rapport à la voie vaginale (plus fréquemment utilisée en France) est en revanche observée.
  • Le taux de naissances vivantes n'est pas inférieur après un TEC qu'après un TEF.
  • La stimulation en phase lutéale et la double stimulation peuvent avoir un intérêt dans le cadre de la préservation de la fertilité.
  • Des études semblent indiquer un taux de FC plus important lors de TEC en cycle substitué qu'en cycle naturel.
  • Aucun des nombreux traitements adjuvants utilisés en cas d'endomètre fin n'a fait la preuve de son efficacité.
  • Plusieurs tests génétiques et immunologiques sont apparus récemment pour déterminer la fenêtre d'implantation optimale selon la réceptivité endométriale.

Différents thèmes ont été abordés lors de la session infertilité qui s'est tenue le mercredi 5 décembre dernier.Le soutien de la phase lutéaleNicolas Chevalier (clinique Saint-Roch, Montpellier) a refait le point sur le soutien de la phase lutéale et les nombreux protocoles utilisés. Une enquête internationale mise en ligne sur le site https://ivf-worldwide.com (1) a constaté que la voie d'administration de la progestérone la plus utilisée par les praticiens était la voie vaginale (77 %), alors que celle-ci est plus à risque d'effets indésirables (irritations, pertes vaginales et saignements fréquents)…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.