Dossier

Traitement du climatère après cancer du sein

  • Les troubles du climatère sont plus fréquents chez les femmes traitées pour un cancer du sein, notamment lorsqu'elles sont sous inhibiteurs de l'aromatase, que chez les femmes de la population générale.
  • Compte tenu du potentiel risque de récidive, les THM sont de principe contre-indiqués après un cancer du sein, quelle que soit son histologie (y compris en l'absence de récepteurs hormonaux).
  • Des essais randomisés (contre placebo pour les traitements médicamenteux) ont montré une efficacité de l'activité physique, des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, de la gabapentine et de la clonidine sur les troubles vasomoteurs.
  • L'atrophie vulvo-vaginale doit être traitée en première intention par des traitements locaux non hormonaux. En cas d'échec, l'utilisation d'estrogènes locaux peut être envisagée au cas par cas, après discussion avec l'équipe oncologique et dans le cadre d'une décision médicale partagée.

Cinquante mille nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués chaque année en France (1), et plus des trois quarts concernent des femmes ménopausées au moment du diagnostic (1). Celles-ci sont susceptibles de présenter des symptômes climatériques, potentiellement aggravés par les traitements du cancer. Les femmes non ménopausées lors du diagnostic peuvent développer une insuffisance ovarienne secondaire au traitement, parfois transitoire, mais s'accompagnant de symptômes similaires à ceux retrouvés en cas de ménopause définitive. La prise en charge de ces troubles du climatère doit…

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Liens d'intérêt

C. Rousset-Jablonski déclare avoir des liens d’intérêts avec Mylan (membre du board gynécologie).