Cas clinique

Grand Prix en HÉPATOLOGIE 2017 – 3e lauréat – Preuve indirecte de la guérison du VHC après traitement par antiviraux à action directe

  • Le concept de guérison virologique en cas de réponse virologique prolongée (RVP), définie par l'indétectabilité de l'ARN du virus de l'hépatite C (VHC) 12 ou 24 semaines après la fin d'un traitement antiviral, est validé pour les traitements incluant l'interféron (1) : lorsque l'ARN du VHC n'est plus détectable dans le sérum, il ne l'est plus non plus dans les cellules mononucléées du sang ni dans le foie, et on sait qu'il n'y a pas de réservoir ou d'intégration génomique putative de l'ARN du VHC (1). La réalité d'une guérison reste discutée avec les antiviraux à action directe (AVD) du VHC. Nous rapportons un premier cas montrant que le traitement par AVD permet d'obtenir la guérison virologique.

ExamenUn homme de 64 ans a eu un diagnostic d'infection par le VHC (génotype 1a) au moment du bilan pour don d'un rein à sa fille (âgée de 41 ans et atteinte d'une maladie rénale terminale liée à une hyalinose segmentaire et focale). L'évaluation prégreffe du receveur montrait une sérologie pour le VHC négative. Le donneur avait une cirrhose classée Child-Pugh A5 (taux de prothrombine à 100 %, bilirubine totale 7 mmol/l, albumine 48 g/l, plaquettes 215 g/l), avec un FibroScan® à 16,8 KPa (IQR 4,5 et TDR 100 %) et un FibroTest® à 0,78. Le patient n'a…

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Liens d'intérêt

L. Parlati, L. Sirmai, A. Laurain, C.A. Dupuy, D. Glotz déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

S. Pol déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie Inc., Boehringer Ingelheim, Bristol-Myers Squibb, Gilead Sciences, Janssen-Cilag, Merck Sharp & Dohme, Novartis Pharmaceuticals (advisory board).