Dossier

Immunothérapie

  • Les inhibiteurs de point de contrôle immunitaire sont très efficaces dans le traitement des cancers digestifs avec instabilité des microsatellites.
  • Les inhibiteurs de point de contrôle immunitaire permettent d'obtenir des réponses prolongées chez certains patients atteints de cancer œsogastrique, de carcinome hépatocellulaire ou de carcinome épidermoïde de l'anus échappant aux traitements conventionnels.
  • En dehors de l'instabilité des microsatellites, les facteurs prédictifs de l'efficacité de l'immunothérapie ne sont pas déterminés.
  • Des études associant plusieurs immunomodulations et certaines chimiothérapies sont en cours pour améliorer l'efficacité de l'immunothérapie dans l'ensemble des cancers digestifs.
  • Les inhibiteurs de point de contrôle immunitaire sont généralement bien tolérés, mais des toxicités sévères de forme auto-immune peuvent survenir.

La carcinogenèse induit dans de nombreux cas une immunotolérance par de multiples mécanismes et notamment en entraînant un “épuisement lymphocytaire” (1). Physiologiquement, les lymphocytes T expriment des récepteurs induisant un signal d'inhibition afin d'éviter des réactions auto-immunes inappropriées. Les cellules tumorales mettent à profit ce mécanisme en exprimant à leur surface les molécules PD-L1 ou B7, respectivement ligands de PD-1 (Program Death-1) et CTLA-4 (Cytotoxic T-Lymphocyte-Associated Protein), molécules de co-inhibition exprimées à la surface des lymphocytes T. Ainsi, l'activation…

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Liens d'intérêt

T. Aparicio déclare avoir des liens d’intérêts avec Amgen, Bayer, BMS, HalioDx, Hospira, Ispen, Leo Pharma, Roche, Servier.