Dossier

Quelle place pour la ciclosporine en 2016 ?

La ciclosporine a constitué une avancée majeure pour la prise en charge des malades ayant une poussée sévère de rectocolite hémorragique en cas de résistance aux corticoïdes intraveineux. Elle peut également être administrée en ambulatoire par voie orale en traitement des formes corticorésistantes non sévères. À condition d'être utilisée en bridge pour un traitement de fond par thiopurine et en tenant compte de précautions d'emploi simples, l'efficacité à court et à long terme de la ciclosporine est voisine de celle de l'infliximab, pour un profil de tolérance assez proche et un coût bien moindre. L'arrivée de nouvelles biothérapies laisse entrevoir d'autres indications inédites pour cet immunosuppresseur dans la rectocolite hémorragique.


La ciclosporine est un immunosuppresseur qui a bouleversé la transplantation d'organe au milieu des années 1990. Elle fut dans le même temps évaluée chez des patients atteints de maladie inflammatoire chronique de l'intestin (MICI) quand ils étaient en échec des traitements disponibles à l'époque. Si son efficacité en traitement de la maladie de Crohn (MC) luminale ou anopérinéale fistulisante n'a jamais été confirmée, la ciclosporine a constitué une avancée majeure dans la prise en charge des poussées sévères de rectocolite hémorragique (RCH)…

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Liens d'intérêt

L’auteur déclare avoir des liens d’intérêts avec MSD, Abbvie, Pfizer, Janssen, Takeda.