Mise au point

Complications psychiatriques des médicaments antiépileptiques

  • Porter une attention particulière aux patients avec antécédents psychiatriques.
  • Bien évaluer les facteurs de risque.
  • Commencer les traitements à faibles doses, avec une titration lente.
  • Être vigilant lors de certaines modifications thérapeutiques (par exemple : remplacement d'un médicament anti­épileptique (MAE) thymo­régulateur par un MAE dépressogène).
  • Prévenir les patients, l'entourage et surveiller la tolérance de manière rapprochée après un changement ou une instauration de traitement.

Les complications psychiatriques des médicaments antiépileptiques (MAE) font partie des effets indésirables (EI) les plus fréquents. Elles sont responsables d'une altération de la qualité de vie. Elles peuvent être à l'origine d'un mauvais contrôle des crises du fait d'une posologie sous-­optimale, d'une mauvaise observance, voire d'un arrêt précoce du traitement chez 25 % des patients [1]. Elles ont des conséquences socio­économiques plus importantes que les autres types d'EI, représentées par un coût par patient par an plus élevé. Dans de rares cas d'auto- ou d'hétéroagressivité, ils peuvent…

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Liens d'intérêt

C. Duwicquet et J. Biberon déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.