Mise au point

Les crises psychogènes non épileptiques : de leur compréhension au traitement

  • Le terme de “pseudocrise” devrait définitivement disparaître.
  • Des études de neuro-imagerie identifient des anomalies neuro-anatomo-fonctionnelles.
  • Le diagnostic de CPNE est difficile à poser ; l'erreur et le retard diagnostiques sont fréquents.
  • L'association de crises d'épilepsie et de CPNE concernerait 10 à 30 % des patients.
  • Une perte d'urine, une morsure du bout de la langue ou une blessure n'éliminent pas le diagnostic de CPNE.
  • Il existe une reproductibilité des crises intra- et interindividuelles.
  • Les CPNE sont un état dissociatif aigu paroxystique.
  • Au moins 75 % des patients souffrant de CPNE ont vécu une expérience traumatique.
  • La population est hétérogène avec au moins 2 grands profils.
  • La phase d'annonce diagnostique est déterminante.

Les crises psychogènes non épileptiques (CPNE) sont définies comme des changements brutaux et paroxystiques du comportement moteur, des sensations ou de la conscience, qui évoquent de prime abord des crises épileptiques, mais qui ne sont pas liées à une décharge neuronale excessive. Elles seraient en rapport avec des processus psychogènes et émotionnels. Le terme de “pseudocrise” devrait être abandonné du fait de son caractère particulièrement péjoratif et connotant une simulation liée au préfixe “pseudo”.

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