Dossier

Douleurs neuropathiques

Bien que les traitements pharmacologiques par voie orale soient les plus utilisés pour la prise en charge de la douleur neuropathique chronique, certaines techniques non médicamenteuses peuvent apporter un bénéfice important au patient et méritent donc d'être mieux connues et plus facilement proposées. C'est en particulier le cas des techniques de neuro­modulation. Pour une douleur neuropathique périphérique localisée, la stimulation électrique transcutanée peut être proposée en 1re intention. La stimulation magnétique transcrânienne répétitive et la stimulation médullaire ont leur place en 3e intention. Enfin, la psycho­thérapie – en particulier la thérapie cognitivo­comportementale et la thérapie de pleine conscience – peut aussi apporter un bénéfice.


La prise en charge thérapeutique de la douleur neuropathique, une des douleurs les plus difficiles à traiter, inclut différents traitements. En plus des traitements pharmaco­logiques par voie orale (antidépresseurs tricycliques, antidépresseurs inhibiteurs de recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, gabapentinoïdes, tramadol) utilisables en 1re ou en 2e lignes, d'autres thérapeutiques, notamment non pharmaco­logiques, peuvent avoir un intérêt. Nous exposerons tout d'abord les techniques de neuro­modulation actuellement recommandées [1, 2]. Dans un second temps, nous aborderons l'intérêt…

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Liens d'intérêt

X. Moisset a reçu des rémunérations ponctuelles de la part d’Allergan-AbbVie, Biogen, BMS, Grünenthal, Lilly, Lundbeck, Teva, Merck-Serono, Novartis, Pfizer, Roche et Sanofi Genzyme ainsi qu’un soutien non financier de SOS Oxygène durant les 36 derniers mois, sans relation avec cet article.

R. Peyron déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

N. Attal a reçu des rémunérations ponctuelles de la part de Grünenthal, Novartis, Merz, Sanofi, Upsa, Air Liquide et Biogen durant les 36 derniers mois, sans relation avec cet article.