Dossier

La rééducation olfactive personnalisée : vers un changement de paradigme ?

  • Près de 1 Français sur 5 présente une dysosmie. Cette prévalence a significativement augmenté depuis l'apparition du Covid-19 et est estimée aujourd'hui à plus de 800 millions de personnes à l'échelle mondiale.
  • La rééducation olfactive est le seul traitement validé et recommandé au niveau international dans la prise en charge d'une dysosmie.
  • L'apport de l'orthophonie est central dans l'évaluation et la rééducation des troubles olfactifs.
  • La rééducation olfactive autonome – le plus souvent à domicile – est facile à mettre en œuvre, mais n'est pas toujours suffisante.

La dysosmie est une pathologie endémique qui touche 1,4 à 23 % de la population générale, incluant 5 % d'anosmiques [1]. Étendu à la population mondiale, cela concernerait environ 800 millions d'êtres humains. Il peut s'y associer une modification de la perception gustative résultant en réalité d'un trouble de la rétro-­olfaction. Les étiologies sont diverses, les plus fréquentes étant les pertes olfactives post-virales (POPV), post-traumatiques (POPT), d'origine neuro­logique ou neurodégénérative (PON), ou encore les pertes olfactives liées au vieillissement.…

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Liens d'intérêt

A. Gros et C. Vandersteen déclarent avoir des liens dans le développement des outils donnés en exemple de l’évaluation et de la rééducation olfactives.