Antiviraux d'action directe : succès d'une classe pharmacologique au prix exorbitant
Identifié en avril 1989, en pleine période de “l'affaire du sang contaminé”, le virus de l'hépatite C avait fait couler beaucoup d'encre dès sa découverte. Trois décennies plus tard, ce sont les antiviraux d'action directe (AAD), médicaments susceptibles de l'éradiquer, qui sont au cœur du débat médiatique, car ils soulèvent la question, nouvelle pour les pays occidentaux, d'un accès limité à l'innovation thérapeutique. En effet, bien que leur efficacité remarquable ait pu laisser espérer la disparition de l'hépatite C, leur prix exorbitant va probablement limiter leur utilisation, rendant illusoire tout espoir d'éradication, du moins à court terme.
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