Dossier

Les avis du Haut Conseil de la santé publique sur la vaccination contre le papillomavirus

  • L'organisation du dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis cervico-utérin va de pair avec la vaccination contre les HPV.
  • L'efficacité vaccinale sur la prévalence des infections à HPV, sur l'incidence des condylomes et des lésions précancéreuses est maintenant démontrée en situation réelle.
  • La couverture vaccinale très faible en France et un dépistage organisé qui ne dépasse que de peu 70 % dans le meilleur des cas laissent craindre une aggravation des inégalités sociales de santé, une part significative de la population étant dénuée de toute protection.
  • Les données de pharmacovigilance nationales et internationales disponibles, avec un recul de plus de 7 ans, ne permettent pas de retenir un lien de causalité entre ces vaccins et les événements indésirables graves qui leur ont été attribués en France, notamment la sclérose en plaques et d'autres maladies auto-immunes.

La quasi-totalité des pays industrialisés, en Europe et hors Europe, ont émis des recommandations vaccinales contre le papillomavirus (HPV) voisines des recommandations françaises, certains pays obtenant des couvertures vaccinales élevées. L'efficacité vaccinale en situation réelle commence à faire l'objet de publications internationales. Alors que la recommandation princeps du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) date de 2007, force est de constater que la couverture vaccinale, déjà basse, diminue, et que les polémiques qui enflamment…

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