La place de l'imagerie dans l'évaluation et le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques de l'AVC
Les récentes études en imagerie ont mis en évidence divers mécanismes fonctionnels impliqués dans l'apparition de troubles cognitifs post-AVC, qui permettent d'ailleurs prédire leur évolution à long terme à l'aide d'algorithmes d'intelligence artificielle. La communauté scientifique semble s'accorder sur la mise en jeu de phénomènes de diaschèse, terme introduit il y a déjà plus de 100 ans par Constantin von Monakow. Les effets distribués de l'AVC pourraient provenir de la capacité des lésions à détruire certaines fibres de communication particulières, engendrant probablement les altérations de la connectivité fonctionnelle déjà observées dans la littérature. Les mécanismes sous-jacents à l'apparition des troubles cognitifs post-AVC sont encore peu connus, mais quelques perspectives semblent se dégager, notamment la stimulation magnétique transcrânienne, qui rendent possible d'imaginer à long terme une prise en charge plus efficace et plus personnalisée.
Liens d'interêts
C. Bournonville, R. Bordet et R. Lopes déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.
Mots-clés
Autres articles sur « Pharmacologie »
Envoyer à un confrère
Merci de saisir l’e-mail de votre confrère :
Figure 1. Projection des régions du mode par défaut (default-mode network, DMN) sur un atlas du MNI (Montreal Neurological Institute). Crédits : Clément Bournonville, Renaud Lopes.

Figure 2. Projection sur vue anatomique (gauche) et topologique (droite) du réseau fonctionnel altéré dans les troubles cognitifs post-AVC et de ses connexions statistiquement corrélées à un trouble de l’attention (rouge), de la praxie (vert), de la mémoire épisodique (vert), des fonctions exécutives (bleu) et du langage (bleu ciel). Crédits : Bournonville et al., 2018.
