Dossier

Traitement de l'hépatite C : peut-on faire sans interféron ni ribavirine ?


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  • Les antiviraux à action directe (AAD) ont bénéficié d'un développement clinique extrêmement rapide, notamment en raison de leur efficacité remarquable comparée au traitement de référence.
  • L'utilisation d'association d'AAD autorise des durées de traitement courtes (8, 12 ou 24 semaines) avec une très bonne tolérance et une guérison virologique dans plus de 90 % des cas.
  • Les facteurs associés à l'échec de ces nouveaux traitements sont un stade de fibrose avancé, un échec à une précédente thérapie et des facteurs viraux tels que le génotype ou la charge virale.

Pourtant traitement de référence jusqu'en 2014, l'interféron-pégylé (pegIFN) et la ribavirine (RBV) sont de moins en moins présents dans l'arsenal thérapeutique contre le virus de l'hépatite C (VHC). La mise à disposition d'une nouvelle génération d'antiviraux à action directe (AAD) permet en effet de proposer des options intéressantes à cette bithérapie pegIFN + RBV. Après avoir détaillé les mécanismes d'action de ces nouvelles molécules et avant de s'intéresser aux interactions médicamenteuses, nous allons nous focaliser sur l'efficacité des combinaisons d'AAD.