Mise au point

Traitements du mélanome métastatique : une révolution

  • L'anti-CTLA-4 ipilimumab ne donne des réponses que chez 10 à 15 % des sujets mais avec des réponses qui peuvent être durables dans le temps.
  • Les anti-PD-1 sont des molécules très prometteuses avec un mode d'action proche de celui de l'ipilimumab. Le taux de réponse est supérieur et la réponse est plus rapide.
  • Les inhibiteurs de BRAF, le vémurafénib et le dabrafénib, permettent de traiter les mélanomes ayant une mutation de BRAF. Une réponse tumorale est obtenue chez 50 à 60 % des patients, mais après 6 à 8 mois de traitement survient fréquemment un échappement tumoral.
  • L'association d'un inhibiteur de MEK à un inhibiteur de BRAF réduit les résistances induites par les inhibiteurs de BRAF. La combinaison des 2 thérapeutiques permet d'obtenir un taux de réponse plus élevé qu'avec un anti-BRAF en monothérapie.

Depuis 2010, la prise en charge du mélanome métastatique est en pleine mutation. En effet, jusque-là, le traitement reposait sur la chimiothérapie avec comme molécule de référence la dacarbazine. La médiane de survie était de 6 mois avec un taux de survie à 1 an de 25 %. Après des années de résultats très décevants, 2 molécules ont montré une réponse chez des sujets atteints de mélanome métastatique : un inhibiteur de BRAF, le vémurafénib, et un anti-CTLA-4 (Cytotoxic T Lymphocyte Antigen-4), l'ipilimumab. Ces études ont ouvert la voie à une…

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