Dossier

Asthme sévère chez l'enfant

  • L'asthme sévère concerne 4,5 % des enfants asthmatiques et 0,5 % de la population pédiatrique.
  • La démarche diagnostique doit tout d'abord éliminer un diagnostic différentiel puis distinguer, au sein des asthmes sévères, les réels asthmes réfractaires de ceux qui sont difficiles à traiter.
  • On peut agir, en cas d'asthme difficile à traiter, sur des facteurs extrinsèques modifiables. Dans les asthmes réfractaires, les facteurs de sévérité sont intrinsèques et ne sont pas modifiables.
  • Les innovations thérapeutiques incluent de nouvelles molécules, actives sur les voies classiques (nouveaux corticoïdes inhalés aux effets indésirables limités) et, surtout, des biothérapies ciblées, comme l'omalizumab.

L'asthme sévère concerne 0,5 % de la population pédiatrique et 4,5 % des enfants asthmatiques, ce qui représente environ 80 000 enfants en France. Les coûts de santé, liés à une morbidité considérable, sont extrêmement élevés (recours aux soins de proximité, hospitalisations, complications). L'asthme sévère entraîne toujours une mortalité non négligeable (59 décès par an chez les moins de 45 ans en France).

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