Dossier

CBNPC localement avancés : quelle chimiothérapie ?

  • L'association concomitante de la chimiothérapie et de la radiothérapie est aujourd'hui le traitement de référence des CBNPC de stade III localement avancés non résécables.
  • Elle n'est possible que chez les patients en bon état général (PS = 0 ou 1), présentant peu de comorbidités et plutôt d'âge inférieur à 75 ans.
  • Il est nécessaire de réaliser une chimiothérapie à doses potentiellement cytotoxiques, comportant un sel de platine. Les schémas à base de cisplatine (2 à 3 cycles) ne semblent pas supérieurs au schéma par carboplatine-paclitaxel hebdomadaire (6 à 7 cycles).
  • L'intérêt d'une chimiothérapie d'induction ou de consolidation n'est pas démontré.
  • L'arrivée de l'immunothérapie de consolidation par durvalumab a modifié de façon importante le pronostic de ces patients. L'intégration de l'immunothérapie en induction et/ou pendant la phase de chimio­radiothérapie risque de modifier les stratégies thérapeutiques dans un avenir proche.

Jusqu'au début des années 1990, la radio­thérapie thoracique exclusive était le traitement de référence des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) localement avancés, non résécables. La méta-analyse du NSCLC collaborative group publiée en 1995 [1] a montré que l'association de la chimiothérapie et de la radiothérapie était supérieure en termes de survie globale (SG) à la radiothérapie seule, avec une réduction de risque de décès de 13 %, soit un bénéfice absolu de 5 % à 5 ans. Plusieurs paramètres ont été évalués depuis une trentaine d'années : le “timing” de la chimio­thérapie par…

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Liens d'intérêt

P. Fournel déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.