Mise au point

Rôle de la pollution atmosphérique dans la fibrose pulmonaire idiopathique

  • La pollution atmosphérique a un rôle négatif sur l'histoire naturelle de la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI), comme au cours d'autres maladies respiratoires chroniques.
  • L'incidence de la FPI pourrait être associée à une augmentation de l'exposition au long cours au dioxyde d'azote.
  • Une exposition accrue à l'ozone dans les 6 semaines précédent sa survenue est un facteur de risque d'exacerbation aiguë de la FPI.
  • L'exposition cumulée aux particules fines pourrait avoir un impact sur la sévérité fonctionnelle respiratoire initiale, la progression de la maladie et la mortalité des patients ayant une FPI.
  • Les polluants aériens pourraient avoir un effet délétère en induisant une inflammation locale pulmonaire, un stress oxydatif et une érosion des télomères.

La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est la plus fréquente et la plus grave des pneumo­pathies interstitielles idiopathiques (1). Bien que ses causes soient inconnues, un certain nombre de facteurs de risque environnementaux potentiels ont été identifiés, comme le tabac, ainsi que les expositions professionnelles telles que le travail dans l'agriculture ou à la ferme en contact avec le bétail, l'exposition à la poussière de bois ou de métaux ou à la silice (2). La pollution ­atmosphérique est un facteur environnemental majeur dont le rôle a été démontré dans diverses maladies respiratoires…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

L. Sesé, M. Didier, I. Annesi-Maesano et H. Nunes déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en rapport avec cet article.