Publirédactionnel

Vaccination en pneumologie : des recommandations à la pratique – Vaccination des patients atteints d'un cancer bronchopulmonaire

  • Les patients atteints d'un cancer bronchopulmonaire ont un risque augmenté de grippe saisonnière sévère ainsi que d'infections invasives à pneumocoque, avec, pour ces dernières, une incidence multipliée par plus de 20 comparativement à la population générale [1, 2]. Ce sur-risque est à la fois lié au cancer, aux comorbidités fréquemment associées (âge avancé, tabagisme, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), pathologies cardiovasculaires, etc.) et aux traitements utilisés (chimiothérapie, radiothérapie) [1, 3]. Hors infections respiratoires, les patients présentent également un sur-risque de développer un zona, qui peut alors se présenter sous une forme grave [1, 2]. La parution récente du nouveau Guide pratique de vaccination en pneumologie, fruit d'une collaboration entre la Société de pneumologie de langue française, la Société de pathologie infectieuse de langue française et la Société française de microbiologie [4], est l'occasion de faire le point sur l'efficacité et les modalités pratiques de la vaccination dans cette population.

Les vaccinations grippale et pneumococcique restent efficaces chez le patient cancéreux [2]Avec la vaccination grippale, les études d'immuno­génicité disponibles indiquent que des taux de séroprotection proches de ceux observés dans une population saine peuvent être atteints [2]. Une méta-analyse a en outre montré que le vaccin permet de diminuer de 70 % le risque de grippe [5].Concernant la vaccination pneumococcique, une étude a montré qu'elle réduit significativement, chez les patients de plus de 75 ans porteurs d'un cancer bronchopulmonaire, les taux d'hospitalisation et de décès sur 2 ans…

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Liens d'intérêt

E. Blanchard déclare avoir des liens d’intérêts avec Pfizer, MSD, Gilead, Novartis (cours, formations, participation à des congrès).

V. Barberot déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.