Dossier

Activité physique dans les pathologies psychiatriques : mécanismes, effets et intérêt thérapeutique

  • L'activité physique peut avoir un rôle protecteur vis-à-vis de certaines pathologies psychiatriques, tandis que la sédentarité contribue au développement des troubles psychiatriques, comme les troubles anxieux et dépressifs.
  • L'activité physique représente un outil de prévention intéressant car elle peut influencer la neuro­plasticité cérébrale et avoir des effets sur les symptômes psychiatriques, cognitifs ainsi que sur la qualité de vie des patients souffrant de troubles psychiatriques.
  • L'activité physique peut faire l'objet d'une prescription médicale, impliquant notamment des enseignants d'activité physique adaptée.
  • Des professionnels de santé, comme les enseignants d'activité physique adaptée, ont pour objectif d'améliorer la qualité de vie et de promouvoir l'insertion sociale des patients par le biais de l'activité physique.

Sédentarité et risques cardiométaboliques chez les patients souffrant d'un trouble psychiatriqueLes troubles psychiatriques sont associés à un risque élevé de mortalité par rapport à celui de la population générale, avec une espérance de vie inférieure de 7 à 24 ans à celle d'un individu du même âge en bonne santé [1]. Conjointement à ces complications de la maladie psychiatrique, telles que le suicide, une part importante des causes de mortalité est liée aux facteurs de risque cardiovasculaires, comme le diabète ou l'obésité. Si les pathologies cardiovasculaires représentent 60 % des causes de…

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L. Di Lodovico déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.