Dossier

Cannabis et troubles psychotiques

  • Le cannabis est l'un des facteurs de susceptibilité de la schizophrénie.
  • Il induit des effets psychotomimétiques avec des concentrations élevées de THC.
  • Les jeunes consommateurs de cannabis qui présentent des symptômes psychotiques ont des consommations plus précoces ainsi que des antécédents familiaux de schizophrénie.
  • L'impact cognitif ne facilite pas la prise en charge.
  • Le traitement de la dépendance tabagique associée est souvent sous-estimé et doit être proposé systématiquement.

Le haschich “plonge son utilisateur dans un état de rêve, mais de rêve sans sommeil”. Ces effets ont été décrits par Moreau de Tours dès 1845 [1], qui y voit un moyen d'explorer la pathogénie mentale et de tenter de remonter à la source cachée de ce que l'on désigne alors comme la folie. Moreau de Tours l'expérimente sur lui-même et propose d'utiliser le cannabis comme contre-feu des désordres de l'esprit. Il pense que “la folie est le rêve d'un homme éveillé” et que le délire est de nature psychologique. Le haschich sera délaissé par le corps médical, mais la voie de la recherche psycho­pharmacologique…

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Liens d'intérêt

E. Bard de Siqueira et D. Touzeau déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.