Dépression du post-partum : une maladie génétique ?
- La dépression du post-partum concerne 10 à 20 % des femmes, et peut avoir des conséquences délétères.
- Le principal facteur de risque de la dépression du post-partum est un antécédent, qu'il soit personnel ou familial, de trouble de l'humeur, en particulier de dépression du post-partum.
- La vulnérabilité génétique a été confirmée, avec une héritabilité estimée autour de 50 %.
- Certains variants de gènes candidats à la dépression, en particulier ceux impliqués dans des voies sérotoninergiques, axe du stress, rythmes circadiens ou encore de l'ocytocine, sont associés à la dépression du post-partum.
- Les études basées sur les scores polygéniques retrouvent un chevauchement entre dépression et dépression du post-partum, suggérant des spécificités de cet endophénotype à explorer.
Liens d'interêts
S. Tebeka et C. Dubertret déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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Figure 1. Principaux facteurs associés à la dépression du post-partum. (©Thèse d’université du Dr Sarah Tebeka).

Figure 2. Synthèse des gènes candidats associés à la dépression périnatale. (©Thèse d’université du Dr Sarah Tebeka).
