Cas clinique

La difficile reconnaissance du trouble dissociatif de l'identité

  • Petra est une jeune femme de 25 ans que je reçois pour un entretien diagnostique à la demande de sa psychiatre, ­hésitante entre le diagnostic de schizophrénie, posé par l'hôpital psychiatrique, et celui de trouble dissociatif de ­l'identité (TDI). Les enjeux du diagnostic différentiel sont le rapport auprès des assurances, le choix du traitement et ­l'information communiquée à la patiente et à sa famille.

ObservationMimiques, sons, mouvements : la première impression que donne Petra est celle d'avoir un handicap mental. Hésitante, elle ne se lève et ne se déplace vers mon bureau que sur encouragement de sa psychiatre. Une fois assise, elle reste mutique. Le visage plein de contorsions, elle produit des sons qui sont davantage des bruits indéfinis. Puis des mimiques laissent penser qu'elle voudrait s'exprimer, mais n'a pas l'usage de la parole. J'observe soudain une expression d'impatience sur son visage. À tout hasard, je lui donne un bloc de papier et un crayon. Petra commence à écrire et nous…

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O. Piedfort-Marin déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.