Dossier

Épilepsies et psychoses

Les troubles psychotiques sont 8 fois plus fréquents dans l'épilepsie que dans la population générale. Deux grands cadres regroupent la plupart des cas : les psychoses postictales, déclenchées par des crises épileptiques et qui surviennent juste après celles-ci, et les psychoses interictales, qui n'ont pas de lien chronologique avec les crises. Les tableaux cliniques sont polymorphes, associant des symptômes thymiques, des hallucinations, surtout visuelles, et des idées délirantes. L'analyse clinique au cas par cas est multimodale et conduit à évaluer la durée des symptômes, le type de syndrome épileptique, la sémiologie des crises, les facteurs de vulnérabilité individuels et la chronologie de prescription des molécules antiépileptiques. Les antipsychotiques peuvent être prescrits chez les personnes épileptiques traitées par des antiépileptiques.


Le risque de troubles psychotiques, tous syndromes confondus, est multiplié par 8 chez les patients épileptiques par rapport à la population générale. Si l'on définit l'épilepsie par la répétition spontanée de crises épileptiques, il est logique de repérer les troubles psychotiques en fonction de la chronologie de leur survenue par rapport aux crises et de distinguer 3 cadres principaux: les psychoses ictales, dont les symptômes sont l'expression de la décharge épileptique elle-même; les psychoses postictales, dont les symptômes suivent de près la terminaison des crises ; les psychoses interictales,…

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Liens d'intérêt

B. de Toffol déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.