Sport, commotion cérébrale et psychiatrie
- Les commotions cérébrales survenant durant la pratique d'une activité sportive sont en progression croissante.
- Leurs conséquences à court et, surtout, à long terme commencent seulement à être évaluées, notamment dans le domaine de la psychiatrie.
- Les principaux troubles psychiatriques retrouvés sont les troubles de l'humeur, les troubles cognitifs et les passages à l'acte suicidaire.
Le 8 février 2012, le Comité national olympique et sportif français, sous la présidence du Dr Alain Calmat, organisait un colloque sur la commotion cérébrale liée aux activités physiques et sportives. S'ensuivront la publication de recommandations sur la prévention et la prise en charge de ces commotions (1).
Le 17 mars 2015, un espoir de l'équipe de football américain de San Francisco annonçait sa retraite à 24 ans, à l'issue d'une seule saison, renonçant ainsi à plusieurs millions de dollars. Il exprima alors sa crainte des conséquences à long terme de traumatismes crâniens subis durant les matchs pour justifier son retrait (2).
Le 11 juin 2017, dans un reportage télévisé, la Fédération française de rugby s'inquiétait de l'augmentation du nombre de joueurs blessés lors des matchs (603 en 2012, 981 en 2015) et de la “virilité” croissante des engagements (passage de 30 à 50 impacts par match et par joueur sur la même période). Elle s'alarmait également du peu de respect des préconisations émises en 2012 (3).
Liens d'interêts
P. Delbrouck déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
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